Chaque jour, nous utilisons des quantités d’eau. Sans nous en rendre compte, cette quantité peut atteindre les 80 à 150 l par jour et par individu ! Boisson, douche, baignoire, WC, brossage de dents… L’eau nous sert pour de multiples usages. L’eau qui a terminé d’être utilisée et l’eau qui ne sert pas, s’écoulent dans les tuyaux. Ces eaux sont dites « polluées » et usées puisqu’elles ont touché ou ont été en contact avec des agents chimiques voire toxiques (même au simple contact de la peau, cette eau ne peut plus être utilisée).

L’eau termine son cycle à l’endroit d’où elle vient : la nature et les nappes phréatiques. Il est donc important et indispensable que cette eau usée soit assainie et traitée avant d’être rejetée dans la nature…

Impact des eaux usées sur la nappe phréatique

L’eau potable que nous buvons tous les jours est captée dans la nappe phréatique. Il faut donc, évidemment, que cette nappe soit protégée afin que l’eau reste potable et saine.

Si la nappe phréatique est sensibilisée par des facteurs comme la fertilisation agricole, par exemple, cette nappe ne doit pas l’être par le rejet de nos eaux usées individuellement.

C’est pour cela qu’aujourd’hui les stations d’épuration des communes ainsi que les micro-stations d’épuration individuelles se doivent de respecter des exigences strictes.

Ces exigences assurent la qualité des eaux rejetées par les micro-stations et protègent la nappe et les eaux naturelles.

Impact des eaux usées sur les eaux de surface

Issues de la nature, on distingue deux types d’eaux de surface : les eaux courantes et les eaux stagnantes.

Les eaux courantes (ruisseaux, rus,…) sont des eaux qui coulent en continu tandis que les eaux stagnantes (flaques d’eau, étendues,…) sont des eaux qui ne bougent pas.

Tout comme pour l’eau des nappes phréatiques, si les eaux usées étaient rejetées dans les eaux de surface, celles-ci seraient endommagées, salies et plus que polluées.

Le rejet des eaux propres et assainies dans les eaux de surface ne se fait cependant pas comme cela.

Les eaux traitées peuvent être rejetées dans les eaux stagnantes si toutes les précautions demandées par les autorités compétentes sont suivies et respectées.

Il en est de même pour les eaux courantes. Les eaux courantes sont extrêmement fragiles à la pollution, notamment à la pollution agricole en été. Une pollution importante des eaux courantes provoque un surplus d’algues dans celles-ci. Lorsque ces algues meurent, elles provoquent un manque d’oxygène et deviennent un véritable obstacle de l’écosystème vivant dans ces eaux.

Le cycle de l’eau est tel que les eaux potables proviennent d’un endroit (la nature) et y retournent après avoir été traitées. Afin que ce schéma soit des plus sains, tant pour l’environnement que pour la santé des hommes, les eaux de tous types se doivent d’être traitées.